Le Pays d'Isdril existe - Rp officiel

Admin Messages : 148 Date d'inscription : 12/12/2007

Un spectacle se jouait sur l’immense place publique. Enfin, plutôt une représentation théâtrale : un trouvère, ou un troubadour –il avait du mal à les reconnaître au simple coup d’œil-, chantait, mimait et racontait une histoire…

« Au commencement, il n’y avait rien, rien d’autre que le néant et le désordre et les éléments se déchaînaient et le monde était abandonné à son triste sort… »

(Il faisait de grands gestes de désolation.)

« Puis ! Gaïa, la Mère, la Terre décida de créer. Le règne de l’homme était amorcé. En moins de temps qu’il n’avait fallu pour l’annoncer, les maisons et leurs populations s’accrurent, les académies et leur Savoir naquirent, les remparts et les forteresses s’élevèrent, les armes se forgèrent et les chevaux se domptèrent, et Gaïa, la Mère, nourrit ses fils en leur apprenant à cultiver et à chasser… »

Sa façon de voir les choses l’intéressait et il resta là, toute ouïe pour ne rien manquer de la suite.

« C’est alors qu’il survint un événement que Gaïa n’avait pas prévu… »

(Il s’approchait des gens et les fixaient de son regard, et tous stagnaient, immobiles, attendant qu’il continue. Un enfant tira la robe de sa mère et lui demanda ce que Gaïa avait raté. Des « Chuut » fusèrent alors que le comédien vint murmurer à l’oreille du gamin quelques mots que Mastajay put comprendre : )

« Gaïa perdit le contrôle sur son peuple, ses créatures les hommes ! Gaïa n’était plus maîtresse de leur destin ! Et cela donna naissance à ce que d’aucun connaît… »

(Le gosse : « A quoi ? A quoi ? »)

« A la guerre. Les hommes avaient cessé de croire en la Terre et s’étaient laissé tenter par ce fléau qui s’abattit sur eux et par eux ! »

(Une flamme s’était allumée dans les yeux de l’acteur, comme s’il était arrivé à son passage préféré de l’histoire, celui où les bambins commençaient à avoir peur…)

« Mais de la guerre naquit autre chose, une chose plus fabuleuse, une chose plus merveilleuse, de la guerre naquirent les Royaumes ! »

Chouette, ce n’était pas fini !

« En ces terres se sont élevés Rois et Royaumes, Seigneurs et domaines, ensemble, ils formèrent des Empires. Les uns protégeant les autres, les autres, les autre servant les premiers en ressources ou en or, les nations grandissaient et florissaient. Puis, certaines d’entre elles se révélèrent. Le premier Empire a l’avoir fait se nomme encore aujourd’hui l’Empire Blanc, ou Menzoberranzan. C’est à ce jour, et je viens de parcourir tout entier notre monde, le plus grand rassemblement de seigneurs que nous ayons connus. Nous n’avons pas à discuter de leur puissance et influence, nous perdrions du temps, il n’y a rien à dire pour le moment, sinon quelle réussite !

Vint ensuite le soulèvement d’un homme appelé Sire Za. Son Empire fut appelé Ziwka et il semblerait qu’il est en constante expansion depuis sa naissance officielle, où Sire Za lui-même, rappelez-vous, et venu en ces lieux !

Et finalement, le dernier en date que je connaisse est nommé chez lui Wargammer, dans notre langue, cela serait littéralement traduit par « Joueur de Guerre ». Il est à penser qu’il sévit dans ses contrées, et cela lui va bien puisque Bretonnia, son Empire, à l’air également de croître à grande vitesse. »

Tiens, Wargammer qui s’est présenté, tant mieux. Le comédien avait parlé un peu de bienfaits de tous ces Royaumes et acheva sur une note humoristique avant de se promener dans les rangs avec un chapeau afin de récolter quelques pièces. Mastajay, alors qu’il venait près de lui, en profita pour lui glisser quelques mots :

« Est-ce terminé ? »
« Oui, pourquoi ? »
« Aujourd’hui, un nouveau Roi se réveille. »
« Ah bon ? Lequel ? »
« Mastajay, du Pays d’Isdril. »

Et le conteur, confiant, reprit la parole, laissant aller son imagination à laquelle il vouait une confiance sans bornes…

Admin Messages : 148 Date d'inscription : 12/12/2007

Terres Libres d'Isdril

Il existe en ces Terres un petit Royaume dont je n’ai pas connu l’existence car je suis passé outre son Auberge et n’ai pu m’acquérir des détails de ceux qui l’animent. Mais il existe, car je viens de rencontrer son Roi. Et je vais vous le décrire comme il me l’a décrit.

Parmi les plaines vertes et les forêts vierges, parmi les montagnes enneigées, parmi les lacs qui s’y cachent, il est une quarantaine de Provinces et quelques citadelles aux grands remparts et grande soif de connaître ce monde. Il y vit des Seigneurs et un Roi, Mastajay. Son Pays, il le nomme Isdril, ou encore, les Terres Libres d’Isdril.

Isdril, petit pays certes, mais solidaire, soudé, et à l'ambiance conviviale. Petit pays mais qui cherche à s'étendre, à conquérir, par la diplomatie ou par les armes de nouvelles terres. Petit pays mais noble pays qui vise à s'inscrire parmi les plus fiers et qui sait, les plus grands ? Mais pour y parvenir, il lui reste du chemin à parcourir et des rencontres à découvrir, et peut-être en ferez-vous partie, de ce voyage ?

Moi, Mastajay, Roi du pays d’Isdril, je ne peux que vous y inviter. A vous de décider si cela en vaut la peine ou non, à vous de croire en Isdril ou non, à vous de donner sa chance à l’Isdril, ou non.

Isdril est aussi un pays qui ose. Nos diplomates se sont faits entendre dans les quartiers diplomatiques de l’Empire Blanc, et on peut dire, je pense, si les Conseillers Blancs me le permettent, qu’Isdril et Menzoberranzan entretiennent des relations de neutralité dans le bon sens du terme.

Isdril a parlé avec Ziwka, et leurs relations, là aussi si je puis me permettre, Sire Za, ne sont pas négatives, mais plutôt amicales.

Et enfin, Isdril a discuté avec Bretonnia, et la voie à une alliance est ouverte.

Les Terres Libres d’Isdril, c’est aussi, à l’instar de l’Empire Ziwka, la non oppression des vassaux, et donc pour commencer, une taxe relativement faible, si pas nulle. C’est un marché commun. C’est des décisions communes. C’est un ensemble de convictions qui se lient pour un même but, à savoir, en premier lieu : la Liberté.

Nobles personnes, je vous invite tous et toutes à me rejoindre pour qu’Isdril aussi, accompagné de vos Noms, entre dans l’Histoire !

Sur ces mots, le Roi se tut et laissa le soin au comédien de conclure maintenant sa représentation, avant de s’en aller…